…au pays des bocages et de prés, un petit village qui résistait encore et toujours contre la xénophobie et l’égoisme, 2 maux qui menaçaient alors chaque jour d’avantage notre beau pays . Ce petit village voyait chaque année, au printemps naissant, les classes de son école communale s’animer autour des mots Solidarité et Générosité.
Quelques semaines avant la grande fête de la Solidarité, les élèves de cette école, sous l’initiative de leurs enseignants, découvraient par l’intermédiaire de textes et photos toute la richesse de l’Histoire et de la Culture des enfants d’un autre bout du monde. Mais aussi toute la difficulté et les tracas de la vie quotidienne que ces élèves subissaient à cause de conditions climatiques défavorables, une terre difficile à cultiver et… parfois de la bêtise et avidité de certains adultes.
Quelques jours avant la grande fête de la Solidarité, l’école du village débordait d’énergie positive avec la préparation du repas partagé et solidaire du samedi soir :
-achat des dentées alimentaires
-préparation des plats où tous, petits et grands découpaient, épluchaient, cuisaient…
-décoration de la salle des fêtes
-organisation de la soirée
Le soir de la grande fête de la Solidarité, dans une salle richement décorée aux couleurs d’une école d’un bout du monde, les élèves accueillaient leurs parents dans une ambiance festive.
Après une petite présentation de cette école d’un bout du monde et une chanson sur le thème de l’ouverture aux autres, un délicieux repas était proposé à l’assemblée réunie. Les enseignants comme cuisiniers et les élèves comme apprentis-serveurs proposaient alors un repas coloré et délicieux aux saveurs exotiques.
Le soir de la grande fête de la Solidarité ne s’achevait que tard dans la nuit au son des rires d’enfants, fatigués mais heureux d’avoir pu apporter leur petite pierre à l’édifice de la construction d’un monde plus juste, un petit cadeau pour leurs copains d’un autre bout du monde ! Et cette nuit-là, ces enfants-là s’étaient sûrement endormis avec un sourire aux lèvres et leurs pensées déjà tournées vers la prochaine fête solidaire !
Cette belle histoire n’est pas un conte mais bien réelle !
-le petit village porte le doux nom de Saint Didier d’Aussiat-Saint Sulpice
-l’école d’un bout du monde s’appelle Eretore en Tanzanie
-cette année, la grande fête de la Solidarité s’est déroulée le samedi 6 avril dans la salle des fêtes du village
–le repas coloré aux saveurs exotiques ? Samosas, Pilao de Zanzibar (poulet-tomates-épice-riz), Moelleux au chocolat et Sorbet coco
-l’argent récolté lors de cette soirée va permettre l’achat et l’installation de fenêtres pour équiper un des dortoirs de l’école d’Eretore.
Merci à toute l’équipe d’enseignants, en particulier à Jérôme et Céline, à leurs élèves et aux parents, qui tous se sont impliqués dans cette belle aventure solidaire ! Certes, la xénophobie et l’égoisme menacent encore aujourd’hui nos territoires et nos coeurs, mais il y aura toujours ce petit village au milieu du bocage qui nous rappellera les véritables valeurs de notre pays : liberté, égalité, fraternité et…solidarité !