De Villars à St Didier, le voyage d’un oiseau messager…
… qui apporte dans son sac, depuis Villars les Dombes siège de notre association, des dessins d’enfants de l’association Los Pipitos (ville de Sebaco au Nicaragua) aux élèves et enseignants de l’école de Saint Didier d’Aussiat-Saint Sulpice en remerciant de leur soutien à ces enfants porteurs de handicap.
« 1 km à pied, ça use, ça use, 1 km à pied, ça use les souliers. Oui, la chanson dit vrai!
Ce jour-là, avec Isa et Karine d’abord sur une quinzaine de kilomètres, puis à deux pour en compter une 40aine au total, nous avons usé nos souliers avec Jean-Luc.
Ce que ne dit pas la chansonnette, c’est que 40 km à pied, cela réchauffe le cœur également et provoque de sacrés émotions. Comment c’est possible demandera le lecteur assidu?
Très simple! Un rassemblement matinal très tôt autour d’un bon café et de quelques viennoiseries et là nous sommes déjà tout simplement heureux de nous retrouver pour une marche qui nous prendra la journée, à notre rythme, avec des pauses régulières, dans la bonne humeur et dans le partage.
Et puis, il y a tous les détails qui comptent. Le départ au son du clocher, les rencontres sur le chemin, les petites pauses musicales, la présence de ces biches près de l’arrivée, de nouveau le son des cloches en arrivant… et surtout l’accueil formidable à l’école de Saint Didier d’Aussiat !
Que d’émotions de voir ces enfants, accompagnés de leurs parents et de quelques enseignants. « Ils arrivent! » entendons nous en approchant dans la pénombre.
Et là, les applaudissements retentissent, les regards se portent sur nous comme si nous étions des aventuriers un peu fous. Les premières questions fusent, les marques d’attention sont nombreuses. Puis la rencontre se structure autour de prises de paroles expliquant la démarche commune de l’école de St Didier d’Aussiat, représentée par son dynamique directeur Jérôme, et de l‘Association Enfrance du Monde.
Jean-Luc sort de son sac un petit oiseau venu porter un message de la part des enfants des Nicaragua. Il est coloré, gai et peut même siffler si on apprend à s’en servir. Il le remet à une jeune fille ébahie et consciente de sa nouvelle responsabilité. Inévitablement, notre petit sac de bracelets fait son effet auprès des enfants d’abord, puis des adultes, eux aussi désireux de porter ce petit bout de laine, symbole de paix.
Le retour se fait en voiture, nous sommes heureux d’une nouvelle très belle journée solidaire, avec la promesse faite de poursuivre avec cette belle école de Saint Didier d’Aussiat pour des enfants du Nicaragua, certains que là bas aussi, ils ont mis tout leur coeur dans ces messages portés par le bel oiseau« .
Laurent